Etudes sur les vermifuges naturels des équins
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Etudes sur les vermifuges naturels des équins
Vermifuge naturel pour chevaux :
Très peu d'études ont été réalisées sur les plantes capables de traiter un cheval parasité.
Il existe plusieurs nématodes ou vers ronds qui peuvent se développer dans l'appareil digestif des équidés.
Les plus courants sont les strongles que l'on classe en petits strongles ou cyathostomes et en grands strongles ( Strongylus spp.).
Il fut employé, pour lutter contre le parasitisme des chevaux, différentes substances comme la térébenthine (la sève des conifères) et même son huile essentielle (très irritante pour les reins), l'ail, la fougère mâle, l'absinthe, la rue (ruta graveolens), le pyrèthre, la noix d'arec, etc...
Ces plantes sont actives mais dans le passé, elles n'étaient généralement utilisées que lorsque la maladie était visible donc lorsque l'animal était considérablement infesté.
De plus, comme elles étaient utilisées seules et non en association, il fallait employer des doses presque toxiques.
Pour finir, les vermifuges naturels ont rarement une action durable, ont une cible sur un type de vers intestinaux précis, etc...
Les plantes peuvent vraiment être efficaces si elles sont combinées entre elles et surtout si un laxatif ou mieux un purgatif est utilisé en plus.
Il ne faut pas non plus attendre un taux, un nombre de parasites trop grand.
Revenons aux quelques études sur les chevaux et leur parasites internes.
L'étude de J. E. Downing (2000) nommée Anthelmintic activity of Oroxylum indicum against strongyles in vitro compared to the anthelmintic activity of Ivermectin nous prouve que l'extrait de la plante est très active sur les strongles des chevaux.
De même selon Camurça Vasconcelos et al (Validaçao de plantas medicinais com atividade anti-helmintica) le Tynnanthus fasciculatis est très puissant sur les larves de strongles des équins in vitro.
Le pyrèthre a été d'avantage étudié in vivo : Jean Duval dans son très bon récapitulatif ( The control of internal parasites in cattle and sheep (1997) nous révèle une étude de Rueda E. A. réalisée en 1954 (comparison of pyrethrum and phenothiazine as anthelminthics amainst strongyles in horses) qui prouve l'efficacité du pyrèthre contre les strongles du cheval.
J.A. Hammond (1997) dans Prospects for plant anthelmintics in tropical veterinary, parle de Mc Lennan (1964) qui affirme que le pyrèthre a réduit le parasitisme de 11 chevaux infestés par Strongylus spp., cyathostomes, Parascaris equorum et Oxyuris equi (selon faecal egg counts).
Mais je préfère parler ici des études de Mihai Cernea et al. qui sont de haute importance.
Dans Efficacy of herbal extract on equine Strongylidosis, l'auteur prouve que les extraits de satureja hortensis, ocimum basilicum, artemisia absinthium, inula helenium et allium sativum, sont tous efficaces.
Dans : Phytotherapy in equine strongylidosis, ce sont les extraits de hippophae rhamnoides, juglans nigra, pimpinella anisum et la préparation d'un anthelmintique du commerce (composé de serpollet, d'absinthe, de frêne, de gentiane, d'aunée , de camomille et d'églantier) qui sont testés.
Dans : Biological control of pastures infested with equine strongyls larvae (2007), hippophae rhamnoides et pimpinella anisum ont eu un taux d'efficacité de 86,66% et 46,67% respectivement dans le contrôle du développement d'infestation des pâtures.
Juglans nigra ne fut pas efficace.
La préparation phytothérapique citée plus haut fut efficace à 60%.
Très peu d'études ont été réalisées sur les plantes capables de traiter un cheval parasité.
Il existe plusieurs nématodes ou vers ronds qui peuvent se développer dans l'appareil digestif des équidés.
Les plus courants sont les strongles que l'on classe en petits strongles ou cyathostomes et en grands strongles ( Strongylus spp.).
Il fut employé, pour lutter contre le parasitisme des chevaux, différentes substances comme la térébenthine (la sève des conifères) et même son huile essentielle (très irritante pour les reins), l'ail, la fougère mâle, l'absinthe, la rue (ruta graveolens), le pyrèthre, la noix d'arec, etc...
Ces plantes sont actives mais dans le passé, elles n'étaient généralement utilisées que lorsque la maladie était visible donc lorsque l'animal était considérablement infesté.
De plus, comme elles étaient utilisées seules et non en association, il fallait employer des doses presque toxiques.
Pour finir, les vermifuges naturels ont rarement une action durable, ont une cible sur un type de vers intestinaux précis, etc...
Les plantes peuvent vraiment être efficaces si elles sont combinées entre elles et surtout si un laxatif ou mieux un purgatif est utilisé en plus.
Il ne faut pas non plus attendre un taux, un nombre de parasites trop grand.
Revenons aux quelques études sur les chevaux et leur parasites internes.
L'étude de J. E. Downing (2000) nommée Anthelmintic activity of Oroxylum indicum against strongyles in vitro compared to the anthelmintic activity of Ivermectin nous prouve que l'extrait de la plante est très active sur les strongles des chevaux.
De même selon Camurça Vasconcelos et al (Validaçao de plantas medicinais com atividade anti-helmintica) le Tynnanthus fasciculatis est très puissant sur les larves de strongles des équins in vitro.
Le pyrèthre a été d'avantage étudié in vivo : Jean Duval dans son très bon récapitulatif ( The control of internal parasites in cattle and sheep (1997) nous révèle une étude de Rueda E. A. réalisée en 1954 (comparison of pyrethrum and phenothiazine as anthelminthics amainst strongyles in horses) qui prouve l'efficacité du pyrèthre contre les strongles du cheval.
J.A. Hammond (1997) dans Prospects for plant anthelmintics in tropical veterinary, parle de Mc Lennan (1964) qui affirme que le pyrèthre a réduit le parasitisme de 11 chevaux infestés par Strongylus spp., cyathostomes, Parascaris equorum et Oxyuris equi (selon faecal egg counts).
Mais je préfère parler ici des études de Mihai Cernea et al. qui sont de haute importance.
Dans Efficacy of herbal extract on equine Strongylidosis, l'auteur prouve que les extraits de satureja hortensis, ocimum basilicum, artemisia absinthium, inula helenium et allium sativum, sont tous efficaces.
Dans : Phytotherapy in equine strongylidosis, ce sont les extraits de hippophae rhamnoides, juglans nigra, pimpinella anisum et la préparation d'un anthelmintique du commerce (composé de serpollet, d'absinthe, de frêne, de gentiane, d'aunée , de camomille et d'églantier) qui sont testés.
Dans : Biological control of pastures infested with equine strongyls larvae (2007), hippophae rhamnoides et pimpinella anisum ont eu un taux d'efficacité de 86,66% et 46,67% respectivement dans le contrôle du développement d'infestation des pâtures.
Juglans nigra ne fut pas efficace.
La préparation phytothérapique citée plus haut fut efficace à 60%.
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Date d'inscription : 01/11/2011
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